Un peu d'espoir...
Alors que j'étais dans un état de désespoir que l'on peut qualifier de profond, la lecture d'un article du Courrier International m'a redonné un peu d'espoir et je me suis sentie tellement soulagée que j'avais envie de partager ce sentiment avec les autres désespérés qu'il peut y avoir à la fac.
Depuis quelques temps, une idée trés étrangère à celles que j'ai habituellement, me trottait dans la tête. J'avais l'impression que mes échecs ne pouvaient s'expliquer que par mon comportement et en particulier par tout ce que je pouvais faire de mal, par toutes les entreprises que je ne parvenais pas à mener à bien. S'en suivait un profond sentiment de culpabilité: je m'en voulais de ne pas faire mieux, de ne pas réussir. Comme dans
Le Procès de Kafka (petite référence littéraire qui aide à comprendre bien des choses sur le mal de nos sociétés actuelles...), j'avais l'impression que l'épée de Damoclès qui pesait sur ma tête était lourde de toutes les erreures que j'avais pu commettre, de toute la fainéantise que j'avais pu éprouver, de tous les efforts que je n'avais pas fournis. Et le jour où ce couperet tomberait, je n'aurais que ce que je méritais.
Et là, la lecture de la page 13 du numéro 884 de Courrier International a changé un certain nombre de choses. Il a alors fallut que je me rende à l'évidence: l'idéologie omniprésente de Sarkozy a influencé mon esprit, s' est immiscé dans ma conscience et a modifié mon mode de pensée. Et oui, c'est bien avec Sarkozy que m'est venu en tête l'idée de "travailler plus pour gagner plus" et celle selon laquelle accepter de l'aide, c'est être assistée.
Je continuais sans problème à apporter de l'aide aux autres si besoin, mais je rechignais à en demander, ayant l'impression de faire un constat d'échec. L'argumentation du journaliste et la justesse de ses propos m'a fait comprendre que la solidarité sociale n'était pas une faiblesse et surtout, qu'il y a une alternative au mode de pensée du président.
Voilà, c'était juste un petit message d'espoir visant à redonner le moral à ceux qui croient en la solidarité mais qui ont des doutes sur sa réalité. J'espère que vous n'êtes pas tous mort d'ennui et si c'est le cas, je vous présente mes escuses...